
Comment devenir pilote privé avion ?
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Vous avez toujours rêvé de prendre les commandes d’un avion et de voler en toute liberté ?
Obtenir une licence de pilote privé (PPL) est la première étape pour transformer ce rêve en réalité. Que ce soit pour le plaisir de voyager autrement ou comme tremplin vers une carrière aéronautique, cette formation vous ouvre les portes du ciel. Mais par où commencer ?
Quelles sont les étapes à suivre et les conditions à remplir ? Dans cet article, on vous guide pas à pas pour devenir pilote privé et prendre votre envol en toute sérénité.
1. Introduction
Piloter un avion fait rêver de nombreuses personnes. Qui n’a jamais levé les yeux vers le ciel en imaginant ce que ça ferait de tenir les commandes d’un appareil, de survoler des paysages à couper le souffle et de ressentir cette liberté unique que procure le vol ? Bonne nouvelle : ce rêve est accessible ! Devenir pilote privé est à la portée de tous ceux qui sont prêts à s’investir dans une formation sérieuse et passionnante.
Que vous souhaitiez voler pour le plaisir, voyager autrement ou même envisager une carrière aéronautique, obtenir une licence de pilote privé (PPL – Private Pilot License) est la première étape. Cette licence permet de piloter un avion en tant que commandant de bord, seul ou avec des passagers, sans pour autant exercer cette activité à titre professionnel.
Mais alors, comment fait-on pour devenir pilote privé ? Quelles sont les conditions, les étapes de formation et les coûts à prévoir ? Dans cet article, nous allons répondre à toutes ces questions et vous donner un plan clair pour concrétiser votre projet aéronautique. Attachez vos ceintures, c’est parti !
2. Qu’est-ce qu’un pilote privé ?
Avant de se lancer dans la formation, il est important de bien comprendre ce qu’implique réellement le statut de pilote privé. Contrairement aux pilotes de ligne ou aux pilotes professionnels, un pilote privé n’est pas rémunéré pour ses vols. Sa licence, appelée PPL (Private Pilot License), lui permet de piloter un avion à titre personnel, seul ou accompagné de passagers, mais sans activité commerciale.
Les libertés et les limites du pilote privé
Avoir une licence de pilote privé, c’est pouvoir voler librement, organiser ses propres trajets et profiter du plaisir du pilotage. Vous pouvez par exemple :
- Louer un avion pour un vol local ou un voyage plus long,
- Transporter des amis ou de la famille (tant que vous ne demandez pas de participation financière excessive),
- Découvrir de nouveaux paysages vus du ciel,
- Approfondir vos compétences avec des qualifications supplémentaires, comme le vol de nuit ou l’homologation pour des avions plus performants.
En revanche, il y a certaines restrictions à connaître. Avec un PPL, il est interdit d’être rémunéré pour piloter un avion. Si vous souhaitez faire de l’aviation votre métier, il faudra poursuivre votre formation pour obtenir une licence commerciale (CPL) ou une licence de pilote de ligne (ATPL).
Quel type d’avion peut-on piloter avec un PPL ?
Avec une licence de pilote privé, on peut piloter des avions légers monomoteurs à pistons (SEP – Single Engine Piston), qui sont les plus courants dans les écoles de pilotage et les aéroclubs. Il s’agit souvent d’appareils comme le Cessna 172, le Piper PA-28 ou le Diamond DA40, parfaits pour l’apprentissage et les vols de loisir.
Par la suite, il est possible d’élargir ses compétences en passant des qualifications supplémentaires pour piloter des avions multimoteurs, voler aux instruments ou même piloter des hydravions.
Pilote privé : un premier pas vers le métier de pilote ?
Beaucoup de pilotes professionnels ont commencé par obtenir leur licence privée avant de poursuivre leur formation. Le PPL est une excellente base pour apprendre les fondamentaux du pilotage et acquérir de l’expérience en vol. Si vous envisagez une carrière aéronautique, sachez que les heures de vol effectuées en tant que pilote privé comptent dans le parcours vers une licence professionnelle.
Que ce soit pour le loisir ou comme tremplin vers une carrière, devenir pilote privé est une aventure unique qui procure des sensations inégalables et une immense liberté. Maintenant que vous savez ce qu’est un pilote privé, voyons comment obtenir cette précieuse licence.
3. Conditions pour devenir pilote privé
Devenir pilote privé est un rêve accessible, mais il y a quelques conditions à remplir avant de pouvoir prendre les commandes d’un avion. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’être un génie en mathématiques ou d’avoir une condition physique d’athlète. Cependant, certaines exigences sont incontournables pour garantir la sécurité et la bonne progression dans la formation.
Âge minimum requis
Il est possible de commencer à apprendre à piloter très jeune, mais pour obtenir une licence de pilote privé (PPL), il faut avoir au moins 17 ans au moment de l’examen final. Cela signifie que l’on peut débuter la formation avant cet âge, généralement à partir de 15 ou 16 ans, selon les écoles et aéroclubs.
Faut-il un niveau d’études particulier ?
Il n’y a aucune obligation de diplôme pour devenir pilote privé. Cependant, une bonne compréhension des bases en mathématiques et en physique peut être utile, notamment pour la navigation et l’aérodynamique. Pas d’inquiétude si ce ne sont pas vos matières préférées : les cours théoriques couvrent tout ce qu’il faut savoir, et l’apprentissage est progressif.
L’anglais n’est pas obligatoire pour le PPL, mais il est vivement recommandé, surtout si vous comptez voler à l’étranger ou poursuivre vers des qualifications plus avancées. Certains examens de communication aéronautique en anglais peuvent être requis selon le pays où vous passez votre licence.
L’examen médical : un passage obligé
Avant même de commencer la formation, il est essentiel de passer une visite médicale aéronautique auprès d’un médecin agréé. Ce bilan permet de s’assurer que vous êtes apte à piloter en toute sécurité.
Le certificat médical requis pour la PPL est de classe 2, moins strict que celui des pilotes professionnels (classe 1). Il vérifie plusieurs points :
- La vision (les lunettes sont autorisées sous certaines conditions),
- L’audition,
- L’état général de santé (pas de pathologies incompatibles avec le vol).
Dans la grande majorité des cas, les candidats sont déclarés aptes. Seules certaines conditions médicales très spécifiques peuvent poser problème, mais des dérogations existent parfois.
Une motivation essentielle
Au-delà des critères administratifs et médicaux, la motivation est un élément clé. Apprendre à piloter demande de l’investissement, du sérieux et de la régularité. Il faut être prêt à consacrer du temps aux cours théoriques, aux heures de vol et à la préparation des examens.
Si vous remplissez ces conditions, alors vous êtes prêt à débuter votre formation ! Dans la prochaine partie, nous verrons en détail les étapes à suivre pour obtenir votre licence de pilote privé et prendre votre envol.
4. Les étapes pour obtenir une licence de pilote privé
Devenir pilote privé ne s’improvise pas : il faut suivre une formation bien structurée, alliant théorie et pratique. Que ce soit en aéroclub ou dans une école de pilotage, le parcours reste globalement le même et comprend plusieurs étapes essentielles avant d’obtenir la licence PPL.
4.1. Choisir une école ou un aéroclub
La première étape consiste à choisir où vous allez vous former. Deux principales options s’offrent à vous :
- Les aéroclubs : souvent moins chers, ils offrent une ambiance conviviale et permettent d’apprendre à son rythme. L’inconvénient ? La disponibilité des avions et instructeurs peut être plus limitée.
- Les écoles de pilotage (ATO – Approved Training Organization) : elles proposent une formation plus encadrée, souvent plus rapide, mais aussi plus coûteuse.
Avant de vous engager, n’hésitez pas à visiter plusieurs structures, discuter avec des instructeurs et pourquoi pas, effectuer un vol d’initiation pour voir si l’environnement vous convient.
4.2. La formation théorique
Avant même de monter dans un avion, il est indispensable d’acquérir des connaissances théoriques solides. Le programme couvre plusieurs matières essentielles, comme :
- La météorologie, pour comprendre comment les conditions climatiques influencent le vol,
- La navigation, pour apprendre à tracer un itinéraire et s’orienter en vol,
- La réglementation aérienne, qui fixe les règles de circulation et de sécurité,
- Les principes du vol, pour comprendre comment un avion vole,
- Les communications radio, essentielles pour dialoguer avec la tour de contrôle.
La formation théorique peut se faire en cours collectifs à l’aéroclub, en ligne ou même en autodidacte avec des manuels spécialisés. À la fin, il faut passer un examen théorique sous forme de QCM, généralement composé d’une centaine de questions.
4.3. La formation pratique
La partie la plus excitante commence : les heures de vol ! Vous allez progressivement apprendre à piloter, encadré par un instructeur. La formation pratique comprend plusieurs étapes clés :
- Les bases du pilotage : apprendre à décoller, atterrir et gérer l’avion en vol,
- Les manœuvres en vol : virages, montées, descentes, gestion des pannes simulées,
- La navigation : effectuer des vols d’un point A à un point B en suivant une route précise,
- Les situations d’urgence : comment réagir en cas de panne moteur ou de mauvaises conditions météo.
Une étape particulièrement marquante dans la formation est le premier vol solo, c’est-à-dire votre premier vol sans instructeur à bord. C’est un moment inoubliable pour tous les pilotes !
Au total, la réglementation impose un minimum de 45 heures de vol, mais la moyenne des élèves tourne plutôt autour de 50 à 60 heures avant d’être prêts pour l’examen.
4.4. L’examen final : le passage obligé
Une fois la théorie validée et les heures de vol accumulées, il ne reste plus qu’une dernière étape : l’examen pratique. Il se déroule avec un examinateur et consiste en un vol où vous devez démontrer votre capacité à piloter en toute sécurité.
Pendant l’examen, vous serez évalué sur plusieurs points :
- La préparation du vol (briefing, météo, plan de vol…),
- Le décollage et l’atterrissage,
- La gestion des manœuvres et des communications radio,
- Votre capacité à réagir face à des situations inhabituelles ou d’urgence.
Si tout se passe bien, vous obtenez votre licence PPL et pouvez enfin voler en toute autonomie !
Apprendre à piloter est une aventure incroyable, faite de découvertes, de challenges et de sensations fortes. Une fois votre licence en poche, une multitude de possibilités s’offrent à vous, que nous explorerons dans la suite de l’article !
5. Coût et financement de la formation
Devenir pilote privé est une expérience incroyable, mais il est important de bien anticiper le budget nécessaire pour obtenir sa licence. Entre les cours théoriques, les heures de vol et les frais administratifs, le coût total peut varier selon plusieurs facteurs. Voyons en détail ce qu’il faut prévoir et quelles sont les solutions pour alléger la facture.
5.1. Combien coûte une formation de pilote privé ?
Le prix d’une formation pour obtenir une licence de pilote privé (PPL) dépend principalement du nombre d’heures de vol effectuées et des tarifs pratiqués par l’aéroclub ou l’école de pilotage. En moyenne, voici ce qu’il faut prévoir :
Coût moyen en France et en Europe :
- Heures de vol : 45 à 60 heures requises, à environ 150 à 250€ par heure de vol, soit 7 000 à 15 000€ au total,
- Cours théoriques et préparation à l’examen : entre 500 et 1 500€, selon la formule choisie,
- Examen théorique et pratique : autour de 200 à 500€,
- Certificat médical de classe 2 : entre 50 et 150€,
- Licence et documentation : environ 200€.
Total estimé : entre 8 000 et 15 000€ en moyenne, avec des variations selon l’école choisie, la fréquence des leçons et votre progression.
5.2. Facteurs qui influencent le coût
Certains éléments peuvent faire varier le budget nécessaire :
- Le type d’aéronef utilisé : un avion plus moderne ou plus puissant coûte souvent plus cher à l’heure de vol,
- La rapidité d’apprentissage : plus vous progressez vite, moins vous aurez besoin d’heures supplémentaires,
- Le choix de l’école : les aéroclubs sont généralement plus abordables que les écoles de pilotage privées,
- Les frais annexes : déplacements, matériel pédagogique (manuels, casque avion, cartes aéronautiques…).
5.3. Comment financer sa formation ?
Si le coût peut sembler élevé, plusieurs solutions existent pour alléger la facture :
Les aides et bourses
- La bourse de la Fédération Française Aéronautique (FFA) : elle peut couvrir une partie du coût de la formation pour les jeunes de moins de 21 ans,
- Certaines régions ou collectivités locales proposent des aides pour la formation aéronautique,
- Des associations aéronautiques offrent parfois des soutiens financiers aux passionnés.
Le travail en aéroclub
Certains clubs proposent des réductions sur les heures de vol en échange de services bénévoles (entretien des avions, gestion administrative, animation).
Le financement en plusieurs fois
De nombreuses écoles permettent d’échelonner le paiement des leçons de vol pour répartir le coût sur plusieurs mois.
Passer par l’Armée de l’Air
Si vous avez moins de 25 ans et un bon niveau scolaire, il est possible de bénéficier du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) puis d’une formation financée par l’Armée de l’Air, notamment via la filière des cadets de l’air.
5.4. Optimiser son budget : nos conseils
Voler régulièrement : progresser rapidement permet de limiter le nombre d’heures de vol supplémentaires. Un rythme de 1 à 2 vols par semaine est idéal.
Choisir un aéroclub proche : cela évite les coûts supplémentaires liés aux déplacements fréquents.
Privilégier les périodes creuses : certains clubs proposent des tarifs réduits hors saison, quand la demande est plus faible.
Acheter son propre casque d’aviation : au lieu de louer un casque à chaque vol, un achat personnel peut être plus rentable sur le long terme.
5.5. Investissement ou dépense ?
Même si l’apprentissage du pilotage représente un budget conséquent, il s’agit aussi d’un investissement dans une passion et une compétence unique. Une fois la licence en poche, il devient possible de louer un avion et de voler à moindre coût, voire de partager les frais avec des passagers.
Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin, le PPL peut être le premier pas vers une carrière aéronautique, ouvrant la porte à des formations plus avancées (vol aux instruments, multimoteur, licence de pilote professionnel).
Alors, prêt à investir dans votre rêve ?
6. Que faire après avoir obtenu sa licence de pilote privé ?
Félicitations, vous avez décroché votre licence de pilote privé (PPL) ! Après des heures de formation, d’apprentissage et d’efforts, vous êtes enfin autorisé à voler seul ou avec des passagers. Mais que faire maintenant ? Comment profiter pleinement de cette nouvelle liberté ? Voici quelques pistes pour continuer à évoluer en tant que pilote privé.
6.1. Louer un avion et partir à l’aventure
L’un des plus grands plaisirs d’un pilote privé est de pouvoir voler librement et explorer de nouveaux horizons. Une fois votre licence en poche, vous pouvez louer un avion dans un aéroclub ou une école de pilotage, souvent au même endroit où vous avez été formé.
Avec votre PPL, vous pouvez :
Faire des vols locaux pour perfectionner votre technique et découvrir votre région vue du ciel,
Voyager en avion léger en France et en Europe, en respectant les réglementations locales,
Emmener des amis ou de la famille pour partager cette expérience unique (tant que vous ne faites pas payer vos passagers au-delà du partage des frais autorisé).
Conseil : Avant un premier voyage en autonomie, commencez par de courts trajets pour gagner en confiance et vous habituer à la gestion du vol sans instructeur.
6.2. Améliorer ses compétences avec des qualifications supplémentaires
Obtenir sa licence de pilote privé, c’est bien, mais gagner en expérience et en autonomie, c’est encore mieux ! Plusieurs formations complémentaires sont accessibles pour développer vos compétences :
Qualification vol de nuit : permet de voler après le coucher du soleil, offrant une toute nouvelle perspective et une flexibilité accrue pour vos trajets.
Qualification vol aux instruments (IR) : très utile si vous voulez apprendre à piloter sans visibilité, en se fiant uniquement aux instruments de bord.
Qualification multimoteur (MEP) : pour piloter des avions plus puissants avec plusieurs moteurs, une étape clé vers l’aviation professionnelle.
Hydravion ou voltige : pour s’amuser en découvrant d’autres facettes du pilotage, que ce soit sur l’eau ou en exécutant des figures aériennes.
6.3. Acheter son propre avion : rêve ou réalité ?
De nombreux pilotes privés envisagent, à terme, d’acheter leur propre avion. Cela représente un investissement important, mais peut s’avérer économique sur le long terme si vous volez régulièrement.
Coût d’un avion léger d’occasion : à partir de 30 000 à 100 000€ pour un modèle comme un Cessna 150 ou un Piper PA-28.
Frais à prévoir : maintenance, hangar, assurance, carburant… Certains pilotes préfèrent acheter un avion en co-propriété, en partageant les frais avec d’autres passionnés.
Si posséder un avion semble trop ambitieux au début, il est toujours possible de s’abonner à un aéroclub qui propose des forfaits avantageux pour ses membres.
6.4. Passer à l’aviation professionnelle
Si votre objectif ultime est de devenir pilote de ligne ou pilote professionnel, la PPL est une excellente première étape. Voici les prochaines licences à envisager :
CPL (Commercial Pilot License) : permet d’être rémunéré pour piloter un avion.
ATPL (Airline Transport Pilot License) : indispensable pour devenir copilote puis commandant de bord sur des avions de ligne.
Ces formations nécessitent beaucoup plus d’heures de vol et des examens plus poussés, mais elles ouvrent la porte aux carrières dans l’aviation commerciale.
6.5. Rejoindre une communauté de pilotes
L’aviation est avant tout une passion à partager ! Une fois breveté, vous pouvez intégrer des groupes de pilotes, participer à des événements aériens ou encore échanger avec d’autres passionnés via des forums ou des réseaux sociaux spécialisés.
Rejoindre un aéroclub actif permet aussi d’accéder à des sorties organisées, des voyages en groupe et des conseils précieux de pilotes plus expérimentés.
Certains pilotes privés choisissent même de s’impliquer dans des missions humanitaires en intégrant des associations qui utilisent l’aviation pour le transport médical ou l’aide aux populations isolées.
6.6. L’aviation, une passion qui ne s’arrête jamais
Obtenir une licence de pilote privé, c’est bien plus qu’un simple diplôme : c’est une porte d’entrée vers un univers fascinant. Que vous voliez pour le loisir, pour progresser ou pour envisager une carrière, chaque vol est une nouvelle aventure.
Alors, prêt à décoller vers de nouvelles expériences ?
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7. Conseils pour bien débuter en tant que pilote privé
Obtenir sa licence de pilote privé est une étape incroyable, mais le véritable apprentissage commence une fois que vous volez seul. Pour bien débuter et profiter pleinement de votre nouvelle liberté, il est important d’adopter les bons réflexes et d’éviter certaines erreurs courantes. Voici quelques conseils essentiels pour prendre confiance et voler en toute sécurité.
7.1. Continuer à voler régulièrement
Le pilotage est une compétence qui s’entretient avec la pratique. Après l’obtention de votre licence, il est recommandé de voler au moins une fois par mois pour garder de bons réflexes et ne pas perdre en assurance.
Si vous faites une pause prolongée, pensez à effectuer un vol de remise à niveau avec un instructeur avant de repartir seul. C’est une excellente façon de se remettre à l’aise et d’actualiser ses connaissances.
Astuce : Planifiez vos vols à l’avance et trouvez un partenaire de vol (autre pilote ou copilote) pour vous motiver à voler régulièrement.
7.2. Bien préparer ses vols
Même pour un vol local, une bonne préparation est essentielle. Avant chaque vol, prenez le temps de :
Vérifier la météo et les NOTAMs (informations de vol),
Faire un briefing pré-vol en révisant votre itinéraire et votre plan de vol,
Effectuer une inspection minutieuse de l’avion (carburant, huile, commandes, instruments…),
Avoir un plan B en cas d’imprévus (météo changeante, aéroport de déroutement).
Un pilote bien préparé est un pilote serein et prêt à gérer les situations inattendues.
7.3. Éviter l’excès de confiance
Après plusieurs heures de vol en solo, il est facile de se sentir trop à l’aise et de sous-estimer certains risques. Pourtant, l’aviation demande une rigueur constante.
Erreurs à éviter :
- Prendre des risques inutiles en volant avec une météo limite,
- Repousser les limites de l’avion ou sous-estimer la gestion du carburant,
- Négliger les check-lists sous prétexte qu’on les connaît par cœur.
Un bon pilote reste toujours humble face aux dangers du vol.
7.4. Améliorer sa gestion de la radio
Les communications radio sont souvent un point de stress pour les nouveaux pilotes. Avec l’expérience, elles deviennent plus fluides, mais il est important de s’entraîner régulièrement.
Conseils pour être à l’aise à la radio :
- Écouter les fréquences ATC (sur des applications ou dans un aéroclub),
- Suivre des vidéos ou tutoriels sur les phrases types,
- Simuler des échanges avec un autre pilote pour s’entraîner.
Une bonne maîtrise de la radio rend les vols plus confortables et améliore la sécurité.
7.5. Voler avec d’autres pilotes pour progresser
L’un des meilleurs moyens d’évoluer est de partager des vols avec d’autres pilotes. En volant en binôme, vous pouvez observer d’autres techniques, échanger des conseils et progresser plus vite.
Exemples d’échanges utiles :
- Piloter en place copilote pour analyser les décisions d’un autre pilote,
- Effectuer des vols à plusieurs appareils pour renforcer la gestion de la navigation,
- Participer à des rallyes ou événements aériens pour découvrir de nouveaux défis.
L’aviation est une passion qui se partage, et apprendre des autres est une excellente manière de gagner en expérience.
7.6. Tester de nouveaux types de vols
Une fois à l’aise avec les vols classiques, pourquoi ne pas explorer d’autres facettes du pilotage ?
Voler de nuit : pour admirer des paysages totalement différents et gagner en autonomie.
Explorer d’autres aérodromes : chaque terrain a ses spécificités (altitude, longueur de piste, trafic…), ce qui permet d’élargir ses compétences.
Tenter du vol en montagne : pour apprendre à gérer les effets de l’altitude et les approches sur des pistes courtes ou en pente.
L’expérience vient avec la diversité des vols effectués. Sortir de sa zone de confort permet de progresser et de prendre encore plus de plaisir à piloter.
7.7. Garder un état d’esprit de formation continue
Même après l’obtention de votre PPL, l’apprentissage ne s’arrête jamais. L’aviation évolue constamment, et rester à jour est essentiel pour voler en toute sécurité.
Comment continuer à apprendre ?
- Lire des articles et regarder des vidéos sur l’aviation,
- Suivre des séminaires ou formations en ligne sur des sujets spécifiques,
- Participer aux briefings de votre aéroclub ou à des journées sécurité aérienne.
Les pilotes expérimentés vous le diront : on apprend toujours en vol, quel que soit son niveau.
7.8. Prendre du plaisir avant tout !
Enfin, le plus important : profitez de chaque vol ! Piloter un avion est une expérience unique qui procure des sensations incroyables. Que vous voliez pour le loisir, pour progresser ou pour voyager, chaque décollage est une nouvelle aventure.
Gardez la passion et continuez à rêver en altitude !
Retrouvez une vidéo tutoriel sur la licence de pilote privé :
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FAQ : notre équipe répond à vos questions
Quel âge faut-il avoir pour commencer une formation de pilote privé ?
Il est possible de commencer la formation dès 15 ans et de passer l’examen pratique à partir de 17 ans.
Faut-il un diplôme particulier pour devenir pilote privé ?
Aucun diplôme spécifique n’est requis, seule la réussite aux examens théorique et pratique est nécessaire.
Combien de temps faut-il pour obtenir une licence de pilote privé ?
La formation dure en moyenne entre 6 mois et 2 ans, selon la fréquence des vols et la disponibilité du candidat.
Peut-on travailler en tant que pilote privé ?
Non, la licence de pilote privé (PPL) permet uniquement de voler pour le loisir et d’emmener des passagers sans rémunération.
Quels sont les critères médicaux pour devenir pilote privé ?
Il faut passer un examen médical de classe 2 auprès d’un médecin agréé pour s’assurer d’une bonne aptitude physique et visuelle.
La formation de pilote privé est-elle difficile ?
Elle demande de la rigueur et de l’engagement, mais reste accessible avec une bonne préparation et de la pratique régulière.
Peut-on voler à l’étranger avec un PPL obtenue en France ?
Oui, la licence est reconnue dans plusieurs pays, mais certaines réglementations locales peuvent exiger des démarches supplémentaires.
Est-il possible de partager les frais d’un vol avec des passagers ?
Oui, les frais de vol peuvent être partagés avec les passagers, mais le pilote ne peut en aucun cas faire de bénéfices.
Que faire après l’obtention de la PPL ?
On peut louer un avion pour voyager, poursuivre des formations complémentaires ou viser une carrière aéronautique avec des licences plus avancées.
Peut-on apprendre à piloter un avion sur simulateur ?
Le simulateur est un excellent outil d’entraînement, mais ne remplace pas les heures de vol requises pour la licence.